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Documents  WALUSINSKI Gilles | enregistrements trouvés : 2

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- 102 p. , 2 PGA

Panorama de 97 réalisations baties sous l'égide de la régie immobilière de la ville de paris.

GUIDE D'ARCHITECTURE ; XXe SIÈCLE

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- 60 p , 6 PAE

La politique architecturale de la RIVP entre 1980 et 1987.
Il appartiendra sans doute aux générations futures de s'étonner devant l'incroyable indifférence dans laquelle a été tenue la ville et son espace pendant le troisième quart du 20e siècle. Déjà, à l'orée des années quatre vingt dix, le renouveau de l'intérêt pour l'espace urbain est un fait culturellement acquis, et qui se traduit concrètement par un retour aux valeurs architecturales et urbanistiques qui fondent traditionnellement le fait urbain. On a compris que l'apparente stabilité des cités, et en particulier de Paris, qui donne globalement l'impression d'avoir été construit au 19e siècle, et ponctuellement transformée par quelques grandes opérations de rénovation, cache une dynamique de renouvellement de la ville sur elle-même, qui, analogue à un organisme vivant, secrète de nouvelles cellules construites dans un cadre morphologique toujours identique à lui-même. Si l'image et le prestige de Paris se sont conservés presque intacts depuis des générations, cela est dû à la fois au site, à la forme urbaine, à la centralisation politique, à un véritable consensus culturel pour maintenir cet équilibre cependant moins fragile qu'il n'y parait. La prodigieuse vitalité de Paris a entraîné une constante reconstruction de son domaine bâti, et cette tendance n'a fait que s'accélérer à l'époque contemporaine. Ainsi, bien que la population de Paris intra-muros ait sensiblement décru depuis 1945, le quart de son patrimoine immobilier est postérieur à cette date.

Les grandes opérations lancées dans les années soixante et soixante dix, aujourd'hui pratiquement achevées, avaient consacré une conception de l'urbanisme fondés sur le principe de la tabula rasa et de I'immeuble tour. Le secteur Italie dans le XIIIe, le front de Seine dans le XVe ou la place des Fêtes dans le XXe sont les exemples les plus spectaculaires de ce type d'opérations, qui ont lieu pour effet la destruction de la morphologie urbaine, sans pour autant constituer une alternative satisfaisante. Le caractère de grand ensemble suburbain que présentent beaucoup de ces opérations apparaissait en contradiction avec l'image spécifique de la capitale, composée de tissus fortement constitués, mais tous référencés à la rue traditionnelle. Aussi cette politique a-t-elle soulevé un très large concert de protestations et les nombreuses critiques formulées, tant sur le plan urbain qu'architectural, ont finalement trouvé un écho chez les décideurs, beaucoup plus responsabilisés depuis la mise en application du nouveau statut de Paris en 1977.

L'année 1977 a en effet indiscutablement marqué un tournant dans le renouveau urbain de Paris, à la fois parce que la capitale était enfin dotée d'un pouvoir politique autonome et par la mise en application du Plan d'Occupation des Sols, - actuellement en cours de révision - qui redéfinissait avec précision des règles urbaines élémentaires comme la nature de l'occupation, la densité maximale autorisée, les contraintes d'alignement, I'enveloppe physique à l'intérieur desquels devaient s'inscrire les immeubles, le retour enfin à la prise en compte d'ensembles urbains dont on redécouvrait qu'ils ne valaient souvent que par leur cohérence et non par le caractère exceptionnel de leurs constituants. Ces dispositions administratives allaient bien sûr de pair avec une redécouverte culturelle de la ville, en France et à l'étranger - tout particulièrement en Italie - soutenue par des travaux de recherche qui montraient l'intérêt et la nécessité de la considérer dans ses structures intimes avant d'y entreprendre de coûteuses transformations, et la valeur intrinsèque que représentait un tissu urbain homogène, qu'il valait mieux compléter, réparer, transformer en douceur que le bouleverser de fond en comble.
La politique architecturale de la RIVP entre 1980 et 1987.
Il appartiendra sans doute aux générations futures de s'étonner devant l'incroyable indifférence dans laquelle a été tenue la ville et son espace pendant le troisième quart du 20e siècle. Déjà, à l'orée des années quatre vingt dix, le renouveau de l'intérêt pour l'espace urbain est un fait culturellement acquis, et qui se traduit concrètement par un retour aux valeurs architecturales et ...

BATIMENT D'HABITATION COLLECTIF ; MAITRE D'OUVRAGE ; XXe SIÈCLE

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