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Documents  BRUNHAMMER Yvonne | enregistrements trouvés : 1

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- 221 p. , 8 AMD

"Unique par une approche à la fois poétique et hautement technique, Sylvain Dubuisson n'appartient à aucune école, ne s'est laissé enrôler dans aucune famille de créateurs. Ses études d'architecture aux Beaux-Arts de Paris, interrompues par Mai 1968, se poursuivent à Tournai en Belgique où enseigne son père, Jean Dubuisson, Une année à Londres dans le cabinet d'études Ove Arup achève sa formation et lui donne son étonnante liberté avec la technologie. Né en 1946 à Bordeaux, descendant d'une lignée d'architectes lillois par son père et bordelais par sa mère, Sylvain Dubuisson porte en lui deux cultures, deux visions du monde assez proches, les plaines du Nord et l'horizon sans limites de l'océan, dont L'Inconscient de 1987, lit nomade en médium surmonté d'un mât et d'une voile repliée, pourrait être la métaphore. Si le créateur de meubles et d'objets a semblé prendre le pas sur l'architecte, l'ouvrage d'Yvonne Brunhammer et l'exposition au musée des Arts décoratifs de Bordeaux, où les thèmes qui traversent son œuvre sont évoqués dans une scénographie intimiste, montrent aujourd'hui que l'un est indissociable de l'autre. Soixante-quatre pages de projets au crayon forment le préambule à cette étude sur la recherche de " la face cachée de l'utile ". Un dessin qui fait partie de la vie quotidienne du créateur depuis son plus jeune âge. " La main pense et porte avec elle, dit-il, toute la grandeur et toute l'imperfection de la sensibilité. " On voit ainsi apparaître la spirale, structure naturelle et forme mathématique idéale chère au baroque, dans les pieds des fauteuils, la torsade des bougeoirs et des carafes, la volute d'un escalier. Une autre constante de son œuvre est la référence littéraire, symbolique des lampes qui ont marqué l'entrée de Dubuisson dans le design. Chacune d'entre elles est chargée d'une parole, d'une pensée, parfois visible, parfois dissimulée dans un tiroir secret. Beaucoup de bruit pour rien recèle un inventaire de Kafka, l'Applique A4 donne à lire la dernière phrase du Tractatus de Ludwig Wittgenstein et le poème Isis et Osiris de Robert Musil, Un coup de dés renvoie au poème de Mallarmé. Il en est de même du Stylo Craft, porteur de l'écriture de Rimbaud, ou du vase Lettera amorosa gravé d'un poème de René Char.Témoignant d'une parfaite maîtrise des contraintes industrielles, Sylvain Dubuisson explore toutes les possibilités des nouvelles technologies. " Le matériau permet, dit-il, de révéler l'intériorité, de provoquer le basculement. " Miracle d'apesanteur, la Table composite de 1987, à base de fibre de carbone, en est l'un des premiers et des plus parfaits exemples. Ainsi, à travers la diversité d'une œuvre où matériel et spirituel s'unissent - des pièces uniques aux objets d'édition, des aménagements d'espaces publics aux scénographiesd'expositions, des programmes de réhabilitation de logements sociaux auxquels il travaillait de 1975 à 1980 au mobilier urbain réalisé en France, en Asie ou aux Etats-Unis -, Sylvain Dubuisson transmet " un discours parfois clair, parfois ténu, parfois occulte, qui transcrit la conscience de notre quotidienneté "." "Unique par une approche à la fois poétique et hautement technique, Sylvain Dubuisson n'appartient à aucune école, ne s'est laissé enrôler dans aucune famille de créateurs. Ses études d'architecture aux Beaux-Arts de Paris, interrompues par Mai 1968, se poursuivent à Tournai en Belgique où enseigne son père, Jean Dubuisson, Une année à Londres dans le cabinet d'études Ove Arup achève sa formation et lui donne son étonnante liberté avec la ...

DESIGN ; MOBILIER ; MATERIAU ; DECORATION INTERIEURE ; ARCHITECTURE INTERIEURE ; MOBILIER URBAIN ; ESPACE URBAIN

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