Le siège de l'UNESCO.
Fruit du travail commun de trois architectes - le Français Bernard Zehrfuss, l'Américain d'origine hongroise Marcel Breuer et l'Italien Pier Luigi Nervi - le siège de l'Unesco est inauguré à Paris, le 3 novembre 1958 à la suite d'une consultation qui rassembla les plus grands noms de l'architecture mondiale. Leur réalisation est l'une des plus belles prouesses de l'usage du béton armé.
Au bâtiment principal - la célèbre « étoile à trois branches » - s'ajouteront par la suite trois autres édifices. À l'ombre des bâtiments, Isamu Noguchi réalise son fameux jardin japonais, ou « Jardin de la Paix » et Tadao Ando son espace de méditation.
Pendant le chantier, un « comité pour l'architecture et les oeuvres d'art » est mis en place pour sélectionner des artistes chargés d'exécuter une oeuvre monumentale pour un emplacement précis. On compte ainsi des sculptures d'Henry Moore, d'Alexander Calder et d'Eduardo Chillida à l'extérieur, et à l'intérieur une céramique de Joan Miró ainsi qu'une fresque monumentale de Picasso.
En plus de ce noyau initial, l'Unesco a acquis au fil des ans d'autres oeuvres et cette « maison de l'Unesco », symbole de paix universelle et de diversité culturelle, compte aujourd'hui plus de 700 oeuvres d'art.
SOMMAIRE
- Le siège de l'Unesco, une commande emblématique à Paris
- Choisir un terrain et des architectes
- Zehrfuss, Breuer, Nervi et le groupe des cinq
- Nul ne construira « Notre-Dame des radiateurs »
- La signature « par intérim » du permis de construire
- Épousant l'hémicycle de Gabriel, un manifeste des théories modernes
- Le secrétariat général
- Le bâtiment des conférences
- Le siège de l'Unesco et ses oeuvres d'art
- À peine inauguré, l'Unesco manque de place
- L'architecture invisible de l'Unesco IV
- Rue Miollis, l'Unesco V et VI
Niveau d'autorisation : Public