Béton préfabriqué
La mis en euvre d'éléments en béton préfabriqué de qualité n'est pas nouvelle : les façades de la Faisanderie à Fontainebleau (Marcel Lods, 1952), réalisées avec le procédé Camus - des panneaux porteurs toute hauteur d'étage - en témoigne. Mais jusqu'à la fin des années 1960, elle a aussi engendré ce qu'on a vu de pire dans certains grands ensembles. Dans les années 1970, le béton coulé, façon Le Corbusier, revient en force, perçu comme la matière noble, sculpturale, tandis que la préfabrication industrielle devient synonyme de pauvreté architecturale. Les enjeux du développement durable, à partie de 2000, ont remis à l'honneur la filière sèche en considérant compatibles préfabrication et créativité. Généralement, l'usage du béton préfabriqué concerne sourtout des surfaces planes. Mais en France partuculièrement, son potentiel est d'avantage valorisé : la création d'éléments tridimentionnels ou de conception très singulière fait de chaque réalisation une expérience unique pour l'architecte, l'ingénieur et l'entreprise impliqués à égalité, heureux de rompre la répétitivité, cette fois grâce au préfabriqué.
Avec en exemple :
- 33 logements par Antonini Darmon à Boulogne-Billancourt
- réhabilitation du Forum par Eliet et Lehmann à Boulogne-Billancourt
N° : 242
Lieu d'édition : Paris
Niveau d'autorisation : Public