Logemnts privés
En France, il est de bon ton de distinguer les architectes des logements de la promotion privée de ceux qui oeuvrent pour la commande publique. Les premiers sont réputés plus "dociles" que les seconds, longtemps considérés comme les vrais talents de ce "laboratoire" que constitue le logement social. Pourtant, l'architecture néomoderne qui a longtemps marqué le logement social a-t-elle plus embelli nos villes que les façades parées de pierre agrafée des promoteurs privés ? Depuis les années 2000 et la loi SRU, les lignes ont bougé. Les services d'urbanisme des agglomérations favorisent les mariages public-privé. Des projets sont orchestrés dans des ateliers urbains où les deux types de commande sont imbriqués. Promoteurs privés et architectes issus du logement social s'apprivoisent Cette évolution fait émerger des typologies intéressantes et pérennes, mais peut aussi favoriser un retour des effets de façades de l'époque Beaux-arts. La véritable difficulté est de trouver un mode de commande de production et de rémunération qui rende compatibles les impératifs commerciaux des promoteurs et la possibilité, pour les architectes, d'assurer pleinement toutes leurs missions.
Avec :
- 128 logements à Paris XIVè par Louis Paillard
- 141 logements à Arcueil par ECDM
- 98 logements et bureaux à paris XVIIe par Francis Soler
N° : 251
Lieu d'édition : Paris
Niveau d'autorisation : Public