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Ouvrage

H 0 Les expositions universelles à Paris : architectures réelles ou utopiques.

MATHIEU Caroline

Musée d'Orsay

2007

49 p

142 PU

EXPOSITION UNIVERSELLE

PARIS

Véritables laboratoires, recueils d'architectures et d'ornements, les expositions universelles rythment la vie des capitales à partir de 1851. L'idée d'une confrontation internationale pacifique, rassemblant commerce, industrie et Beaux-Arts, se concrétise à Londres avec la première Exposition universelle et le Crystal Palace, monument novateur par sa transparence, ses dimensions et ses techniques de construction.En 1855, la première Exposition universelle parisienne tente de répondre à l'éblouissante réalisation londonienne par le Palais de l'Industrie. Située au bas des Champs-Elysées, ce bâtiment initialement conçu pour durer est détruit à la fin du siècle pour faire place à l'Exposition de 1900. Celle-ci lègue à Paris l'un de ses paysages urbains les plus imposants, avec les Grand et Petit Palais et le pont Alexandre III. Entre-temps, 1889 célèbre le triomphe du fer, avec les Palais des Beaux-Arts et des Arts Libéraux, la Galerie des machines et la Tour de 300 mètres (la Tour Eiffel).D'abord peu étendues, les expositions prennent, à partir de 1867, l'aspect de véritables cités éphémères, hétéroclites et colorées, qui, lorsqu'elles sont situées au coeur même de la ville, entrent en contradiction avec elle. A Paris, de 1855 à 1900, l'Exposition occupe peu à peu le Champ de Mars, l'Esplanade des Invalides, le Trocadéro, une partie des Champs-Elysées ainsi que les deux rives de la Seine entre le Trocadéro et les Champs-Elysées, couvrant 16 hectares en 1855 et 135 en 1900.L'imagination des architectes, la diversité des édifices sont mises en lumière grâce à la riche collection de dessins d'architecture du musée et au fonds Eiffel qui font revivre d'étonnantes réalisations.

Niveau d'autorisation : Public

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