L'amour des villes.
La ville était finie, elle devait disparaître et apprendre à marcher... Or voici que cette utopie disparaît à son tour, nous laissant en présence d'un chaos de réseaux et d'objets que nous nous demandons comment apprivoiser : devant une ville ancienne et un autre moderne, où la cité distraite, minérale et enchevêtrée, qu'il semblait si urgent d'oublier, prend les allures de rêve face à une troisième ville qui, nous le savons bien, ne lui ressemblera jamais. Le paradoxe de la ville à laquelle nous pensons aujourd'hui étant peut-être de devoir réconcilier, à l'intérieur d'un même dessin, deux passions divergentes, dont la plus proche de nous n'aura pas rêvé que de défaire ce que l'autre voyait comme le collage acrobatique de projets enlacés.
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