Bâtiments réversibles
septembre 2017
p. 55-63
Réclamée par les élus et les aménageurs, la réversibilité des bâtiments commence à mobiliser promoteurs, architectes et majors du BTP sur des projets de quartiers mixtes. Le possible changement d'affectation, notamment d'un immeuble tertiaire en logements, est perçu comme un moyen d'adaptation aux cycles aléatoires du marché de l'immobilier du bureaux. Mais les pouvoirs publics sont invités à simplifier les normes réglementaires, fiscales et administratives, différentes selon les programmes. Celles-ci tendent à écarter les investisseurs et peuvent avoir des effets pervers, comme les normes PMR, qui ont conduit à réduire à l'excès les surfaces à vivre des logements. Si les architectes considèrent de nouveau la flexibilité comme une priorité, comment anticiper dès la phase de conception la possible transformation d'un bâtiment de bureaux en logements, dans une équation économique réaliste ? Le coût de la réversibilité d'un édifice dépend de son système structurel, de son enveloppe, de l'organisation de ses circulations, de la forme générale et de son épaisseur.
- Logements reconfigurables, Naud&Poux, Paris 20e
- Logements évolutifs, Torcy, A+ Samuel Delmas, Seine-et-Marne
N° : 262
Lieu d'édition : Paris
Niveau d'autorisation : Public