Mémorial des marthyrs de la déportation.
Une oeuvre de pierre, si pure soit l'oeuvre, si émouvant soit le site n'est pas une fin en soi. Cette crypte à la mémoire des Martyrs de la Déportation est faite pour les hommes, pour qu'ils se souviennent : « Pardonne… N'oublie pas » est-il gravé face au tombeau. Sa fonction est donc de parler, de signifier. Elle est un langage secret et que pourtant l'on doit comprendre. »
Mais comment figurer l'infigurable ? L'association « Le Réseau du Souvenir » et Georges-Henri Pingusson, tout au long de dix ans de travail en commun sont cependant parvenus à réaliser « le plus beau mémorial de France » selon Geneviève de Gaulle-Anthonioz.
Antoine Brochard retrace ici la longue histoire de la gestation de « cette crypte qui n'est pas faite pour des foules nombreuses, mais pour le visiteur solitaire qui viendra y méditer (…) « Tout suggère l'emprisonnement et l'impossible évasion ; dans ce vide ne subsistent que ces deux présences éternelles et sans cesse renouvelées : le ciel et l'eau. »
Lieu d'édition : Paris
Niveau d'autorisation : Public