m

0
     
Ouvrage

H 0 Réinventer la maison individuelle en 1945 : La cité expérimentale de Noisy-le-Sec.

CAROUX Hélène

Somogy

mars 2013

168 pages

61 IF93

LOGEMENT SOCIAL ; CRISE DU LOGEMENT ; DENSITÉ RÉSIDENTIELLE ; MAISON INDIVIDUELLE ; CITE OUVRIERE

NOISY-LE-SEC

En 1945, la France en ruine peine à se relever. Quatre millions de personnes sont sans logement ; on manque d’acier, de ciment, de bois ; des villes, des ports, des réseaux ont été entièrement détruits. La région parisienne n’a pas été épargnée. Le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme va s’atteler à reconstruire, mais aussi à construire, innover, expérimenter et réinventer. La maison individuelle a son rôle à jouer, les Français y sont attachés, les chantiers expérimentaux d’Athis-Mons, d’Argenteuil et davantage encore celui de Noisy-le-Sec en sont les sites majeurs. La cité expérimentale de Merlan, à Noisy-le-Sec, se tourne au sortir de la guerre vers l’avenir : « maison montée de l’intérieur vers l’extérieur », « canon à ciment », « acier inoxydable »… On ose le mobilier en série, le chauffage à air pulsé, le « Frigidaire » ou encore le bloc douche-bac à laver ; une effervescence créatrice est là, à l’oeuvre. On fait appel aux Américains, aux Britanniques ou aux Suisses pour leurs compétences en matière de préfabrication. De 1945 à 1951, l’imagination des entrepreneurs, ingénieurs, fonctionnaires ouvre la voie à la modernité constructive et au confort ménager. Restées pour la plupart à l’étape de prototypes, les cinquante-cinq maisons de Merlan n’en constituent pas moins un jalon essentiel de l’histoire de la culture constructive et de l’habitat individuel en France. C’est cette histoire technique, architecturale et sociale que retrace cet ouvrage, illustré d’images du chantier et de photographies contemporaines de ce quartier protégé au titre des Monuments historiques en 2000.

Niveau d'autorisation : Public

Z