Pour rechercher les origines du confort, pour éclairer son évolution, pour dégager sa signification, un séminaire s’est réuni au ministère de l’Équipement. Jean-Pierre Goubert, qui a dirigé les débats, en a réuni ici les textes. Confort : Réimporté d'Angleterre par les émigrés qui rentrent en France, le vieux terme médiéval perd son sens premier de ré-confort. Il couvre désormais les objets, les appareils, les lieux qui permettent de jouir du bien-être.Pour rechercher les origines du confort, pour éclairer son évolution, pour dégager sa signification, un séminaire s'est réuni au ministère de l'Équipement et du Logement. Jean-Pierre Goubert, qui dirigea les débats, en réunit aujourd'hui les textes."L'estre-bien", apanage des grands seigneurs, "les aises", réservées aux privilégiés, sont devenus le ""confort bourgeois"" de la Belle Époque, le "confort H.L.M." de nos jours.Le confort s'est démocratisé ; il s'est également technicisé, voire raffiné. Des réseaux multiples investissent aujourd'hui l'espace dos du logis. Les anciennes corvées, celles de l'eau, du bois et du feu, ont disparu ; des jeux de lumière façonnent le caractère propre de chaque pièce.Cependant, le confort chez-soi, bien que conçu par l'ingénieur, dessiné par l'architecte, "normé" par l'administrateur, est finalement modelé par ses bénéficiaires. C'est là leur façon de satisfaire leurs désirs, d'exprimer leur sensibilité, de manifester leur appartenance à notre vieille civilisation occidentale.

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